Deux sculptures de Tremblay exposées

Pour la deuxième fois, la ville de Tremblay-en- France participera à l’exposition Trésors de banlieues (du 14 février au 13 avril, à Gennevilliers, à l’Usine Chanteraines. Elle y présentera deux sculptures : La sagesse, de Volti, et Le Poilu victorieux, d’Eugène Bénet. La première se trouve habituellement au Jardin des cultures Aimé-Césaire, la seconde au Vieux-Pays. 

Pour la première édition, la Ville avait déjà prêté une œuvre de Volti, La Maternité et la Borne révolutionnaire, qui se trouvait à l’origine route de Soissons. La borne est aujourd’hui en mairie depuis septembre 2013. 

Une association présidée par François Asensi 

Organisée par l’association Académie des Banlieues, présidée par le maire de Tremblay-en-France, François Asensi, l’intitulé de l’exposition est Couronnes d’Humanité. « Le choix (…) traduit déjà notre souhait d’étendre géographiquement la notion de “banlieue” à toute l’Île-de-France, y intégrant la “petite“ et la “grande“ couronne », confie Noël Coret, commissaire de l’exposition . « Et comme vous le savez, la couronne est la pièce la plus convoitée de tout trésor ! L’intitulé “Couronnes d’Humanité“ témoigne de notre souci de placer l’humanité des banlieues (…) au cœur de l’exposition. (…) ». 

« Volti, sculpteur français du XXe siècle d’origine italienne, s’inscrit dans la grande tradition de la sculpture moderne », précise la direction des Affaires culturelles et de l’Éducation Populaire. « Tout au long de sa carrière, il a dédié son art à la représentation de la femme. Il se distingue par une réinterprétation personnelle et subtile des modèles classiques. Il réinvente la forme féminine, alternativement lissée, ronde et humaine, ou plus géométrique, avec des lignes affinées où il mêle abstraction et sensualité. Son œuvre La sagesse illustre cette approche, représentant une femme assise, le genou replié, dans un style épuré et géométrique. Eugène Bénet, sculpteur français, est célèbre pour sa statue Le Poilu victorieux, qui représente un poilu moustachu en uniforme et casqué, tenant dans sa main gauche des branches de lauriers et d’olivier, symbolisant la victoire et la paix (…). La version de cette œuvre présente dans la collection de Tremblay se distingue par sa peinture, qui reproduit les couleurs de l’uniforme bleu horizon »  À ne pas manquer.